Les huiles à avoir dans sa cuisine
Combien avez-vous d’huiles différentes dans votre cuisine ? Utilisez-vous la même huile pour l’assaisonnement, pour la cuisson ou pour la friture ? Etes-vous sûr de couvrir tous vos besoins nutritionnels ? C’est le moment de faire le point.
L’huile d’olive
Elle est vraiment l’huile à avoir dans sa cuisine. Ce n’est pas pour rien qu’elle est un élément clé de l’alimentation méditerranéenne.
Symbole de paix et de sagesse à travers le monde, l’olivier est très présent dans la mythologie. La légende dit qu’Athéna toucha un morceau de terre avec sa lance et en fit sortir un arbre éternel permettant de nourrir, soigner les blessures et tous les maux et obtient la protection de la ville qui porte toujours son nom aujourd’hui. Si la consommation de l’olive et de son huile s’est d’abord concentré sur le bassin méditerranéen, elle est maintenant la 2e huile la plus consommée en France (derrière l’huile de tournesol) avec presque avec 1,5kg consommé par an et par habitant, un chiffre en constante augmentation depuis 7 ans même si on est encore loin des chiffres de la Grèce avec 16,3 kg par habitant. Riche en acides gras mono-insaturés sous forme d’acide oléique (oméga-9), elle est connue pour diminuer le « mauvais » cholestérol et protéger des maladies cardio-vasculaires. Elle peut être utilisée en cuisson et en assaisonnement. Elle se conserve à l’abri de la lumière dans sa bouteille en verre teinté et à température ambiante. Soyez généreux dans votre consommation : 1 ou 2 belles cuillères à soupe à chaque repas.
Une huile riche en acides gras polyinsaturés
L’acide linoléique de la famille des oméga-6 et l’acide α-linolénique de la famille des oméga-3 sont dit « essentiels » car notre organisme ne sait pas les fabriquer ; ils doivent donc être obligatoirement apportés par notre alimentation. Consommés en quantité suffisante et dans le cadre d’une alimentation équilibrée ainsi que d’une bonne hygiène de vie, ces acides gras essentiels ont une action très positive sur le système cardiovasculaire.
Plus encore, les oméga-3 ont un rôle anti-inflammatoire. Constituant du cerveau et de la rétine, ils ont également une action sur l’équilibre du système nerveux ainsi que sur la régulation du poids !
Les huiles riches en oméga-3 : lin, chanvre, colza, noix, cameline, soja. Attention cependant, ces acides gras sont très fragiles : ces huiles ne doivent être utilisées que pour l’assaisonnement (en duo avec l’huile d’olive par exemple) et conservées au réfrigérateur à l’abri de la chaleur et de la lumière. Consommez une belle cuillère à soupe par repas.
Comment les choisir ?
Pour bénéficier de toutes les propriétés de ces huiles, il faut bien les choisir et on se fait souvent piéger par les dénominations en magasin. Le terme « huile vierge de… » suivi du nom de la graine est déjà un gage de qualité. L’huile provient exclusivement de la graine citée et répond à des critères très précis : extraction à froid, par procédés mécaniques exclusivement, clarification sans traitement chimique ni raffinage. « Huile vierge de … première pression à froid » et en plus une huile issue de la première pression (presse mécanique à température inférieure à 60°).
Privilégiez les petits producteurs et si vous avez la chance d’avoir un moulin près de chez vous, profitez-en !
Et pour la friture ?
La plupart des huiles supportent mal la chaleur et ce mode de cuisson n’est pas à conseiller trop souvent mais si vous y avez recourt, choisissez l’huile de coco qui contient beaucoup d’acide gras saturés et donc résiste bien aux haute température ou un mélange d’huile spécial friture.