L’équilibre acido-basique

 

Tout comme les plantes, notre corps a besoin d’un environnement adapté pour bien fonctionner : il a besoin d’un terrain équilibré : ni trop acide, ni trop basique. Notre pH (degré d’acidité ou d’alcalinité)  idéal se situe autour de 7,4. Si la présence d’acide dans notre corps est tout à fait normale,  puisqu’il en reçoit et en produit pour fonctionner ; ces mêmes acides en trop forte concentration,  perturberont ce fragile équilibre, le corps n’arrivera plus à faire face : on parle alors d’acidose.

 

Les différents niveaux d’acidose

Les acides en trop grandes quantité dans le corps vont attaquer directement les tissus, les muqueuses provoquant des pathologies inflammatoires : conjonctivite, gingivite, ulcère gastrique, colite, cystites, sciatique, tendinite, arthrite, etc.

Le corps va se déminéraliser.  Pour neutraliser les acides et revenir à un équilibre du pH, notre corps utilise les systèmes dit « tampons ». Le corps puise directement dans les tissus organiques les minéraux (surtout calcium, magnésium, potassium) nécessaires pour « tamponner » les acides. Les tissus ainsi lésés fragilisent le corps : ongles mous, cassants, dents fragiles, caries, perte de cheveux, cheveux secs, cassants, frilosité, fatigue, difficulté à récupérer, etc.

Le corps s’encrasse. Des dépôts se forment et peuvent engendrer des calculs, la raideur des articulations, etc.

 

Les causes de l’acidose

L’acidité peut venir directement de notre alimentation : les protéines animales, les fromages, les graisses saturées (animales, végétales raffinées ou hydrogénées), les céréales, les légumineuses, le sucre raffiné et blanc, les sucreries (pâtisseries, bonbons…), les sodas, le café, le thé, l’alcool et le tabac, etc. Ce sont des aliments dit acidifiants : consommés en trop grande quantité, trop souvent ou pas assez compensés par une consommation d’aliments alcalinisant, ils acidifieront forcement l’organisme pour tous.

Les aliments acides (fruits et jus de fruits acides, tomate, choucroute, vinaigre…) seront acidifiant uniquement pour les personnes sensibles au acides et pas pour les autres (sous réserve de les consommer en quantité raisonnable).

Le corps peut être acidifié par d’autres facteurs : le stress (grand capteur de magnésium notamment), les intolérances alimentaires, la suralimentation, le grignotage, la sédentarité, le manque d’élimination, certains médicaments…

 

Mesurer son acidité

Si vous souffrez d’un des troubles évoqués plus haut c’est que vous êtes plutôt acides. Si vos parents souffrent de troubles métaboliques liés aux acides, vous êtes prédisposés à ces même troubles. Si lorsque vous consommez des aliments acides, vous ressentez des troubles ou une grande fatigue. Si vous consommez beaucoup d’aliments acides et pas assez d’aliments alcalinisants…

Vous pouvez également tester votre pH : pendant une semaine, contrôlez votre pH urinaire matin (à partir de la 2e miction), midi et soir à l’aide d’un papier pH.

 

Corriger l’acidose

Il faut supprimer au maximum les causes de cette acidose : réglage alimentaire, reprise d’une activité physique, oxygénation, gestion du stress… Consommez des aliments dits alcalinisants : tous les légumes colorés crus ou cuits (sauf tomates) ; les pommes de terre, la banane, les amandes, les algues, la châtaigne, les fruits secs, l’eau minérale alcaline, les tisanes (ortie, prêle), les huiles vierges pression à froid…

Drainez les acides et les dépôts par de l’exercice ou en vous faisant accompagner par un thérapeute.

Reminéralisez le corps :  calcium, magnésium, silice, glucosamine, sels minéraux à base de citrates alcalins si nécessaire.

Vérifiez votre taux de vitamines D3 et l’état de votre flore intestinale.