L’allergie saisonnière
Bientôt le printemps et pour certains d’entre nous cette saison du renouveau est synonyme de nez qui coule, yeux qui pleurent, gorge qui gratte et autres d’éternuements en cascade. La rhinite allergique concerne presque 25% de la population (1). Qu’est-ce qu’on peut faire en naturel ?
C’est une inflammation des voies aériennes supérieures déclenchée par la présence d’un agent étranger. Le système immunitaire réagit de manière disproportionnée à un allergène.
On distingue 2 types de rhinite : la rhinite allergique dite persistante. La personne fragilisée peut être en permanence en contact avec les allergènes (acariens, poussière…). Il existe aussi la rhinite allergique intermittente (dites saisonnière) qui apparait surtout au printemps avec les pollens et à la rentrée avec l’Ambroisie très présente dans notre région.
Dans tous les cas, elle se manifeste par des éternuements en salve, un écoulement liquide et clair, une obstruction nasale, des yeux qui rougissent, la sensation d’avoir du sable dans les yeux, la gorge et oreilles qui grattent, irritabilité, problème de sommeil, perte de goût et d’odorat…
Dans le cas de l’allergie saisonnière les symptômes peuvent être tellement violents, qu’ils peuvent même aller jusqu’à la crise d’asthme !
Comment agir ?
D’abord il est logiquement conseillé d’éviter tous contacts avec les allergènes. Facile à dire mais quand c’est le pollen ou les graminés qui sont en cause, il est difficile de se faire à l’idée de rester enfermé chez soi lorsque les beaux jours arrivent. Il s’agit donc de prendre quelques précautions : éviter les ballades champêtres au moment des pollens surtout s’il y a du vent, de tondre la pelouse, de faire sécher son linge à l’extérieur, de sortir les cheveux mouillés et aérer la maison tôt le matin ou tard le soir, etc.
Votre médecin peut vous prescrire des antihistaminiques et des corticoïdes peut soulager les symptômes. Vous pouvez aussi consulter un allergologue pour vous faire désensibiliser.
Et en naturel qu’est-ce qu’on peut faire ?
Les solutions alternatives aux médicaments agissent mieux si elles sont prises en préventif, avant la crise. En cas d’allergie saisonnière connue, il est donc fortement recommandé de commencer à s’en occuper avant la période des pollens.
Les bienfaits de l’œuf de caille sur les sensibilités allergènes ont été mise en avant dès les années 70 par le Docteur Truffier. L’ovomucoïde qu’il contient s’oppose à l’action de la tryspsine impliquée dans la réaction allergique.
La quercétine a des propriétés anti-inflammatoire, antihistaminique et donc antiallergique. On la trouve dans les câpres, les oignons et aussi dans certaines baies. Elle pourra également être prise sous forme de complément alimentaire. Le plantain est une plante reconnue pour son action sur les infections et inflammations des voies respiratoires. Associé au cassis, ils présentent une bonne alternative pour soulager les symptômes allergiques. Une goutte d’huile essentielle d’estragon sur un mouchoir pourra également suffire pour certain. Tout dépend de votre sensibilité à l’allergène. Dans tous les cas et pour éviter que les symptômes se répètent chaque année, il est recommandé de faire un travail de fond sur son terrain et notamment sur la sphère intestinale où se trouve plus de 70% de notre système immunitaire.
(1)Inserm
Ces conseils ne se substituent pas à un traitement médical et sont donnés à titre informatif. Pour une utilisation thérapeutique demandez conseil à un professionnel.